Quand la
vigne était à l’honneur sur les îles de la Gironde : l’Ile Verte.
On
appelait les habitants des l’îles de la Gironde « les îIous ».
Autour des années 1918 la plus belle, la plus grande des îles de la Gironde l’île Verte, une
île où il faisait bon vivre, une île ou les Messageries Hachette, propriétaires
fonciers discret de l’île à cette époque ont décidé à la fin de la grande
guerre d’organiser de grandes tablées d’invités, Ecrivains, Grands Reporters ou
Pionniers de l’aviation, venaient se ressourcer et écrire afin de susciter le rêve à ses lecteurs.
Cette maison d’Edition avait décidé
avant tout ses concurrents d’établir des points de vente dans toutes les gares
de La Société Nationale des Chemins de fer Français.
Elle eu l’idée de fidéliser ces
pourvoyeurs de culture et d’informations que sont les écrivains, journalistes
et faiseurs d’évènements, les invitant régulièrement à partager des moments
privilégiés de détente dans un site propice à la quiétude et à la fertilité de
l’esprit.
Les écrivains et grands
reporters comme Pierre MacOrlan l’auteur de « Quai des brumes »
Pierre
Siré «Le fleuve impassible» ou bien Pierre Benoît, l’Atlantide, ainsi que
l’aviateur Michel Destroyat et bien d’autres
personnages en vue de l’époque venaient
se reposer aux frais des éditions Hachette pour se ressourcer dans cet
endroit de rêve de calme et de tranquillité invité par les maîtres du lieu,
leader de la presse Française, les Editions Hachette.
Les Administrateurs
Monsieur Siré était fondé de pouvoir des Editions
Hachette propriétaire foncier de l’île.
Monsieur Fouré le précepteur du domaine Agricole c’était lié
d’amitié avec Etiennette Meyre qu’il considérait comme sa fille, Il la proposa
dés 1919 comme gouvernante sur l’île Verte afin d’accueillir comme il se doit
toutes les célébrités de l’époque. Et c’est ainsi que les familles Espes, Meyre
et Arnaud furent employées pour y travailler et y habiter, ils prirent diverses
responsabilités de métayers, maître de chaix et firent partie de la grande
époque d’activité viticole de l’île avec un admirable vin particulièrement
renommé du millésime 1929 le Château Valrose.
« Un petit souvenir dans la grande histoire
des Messageries Hachette. »
« Cette société était discrètement propriétaire d'une Ile de la
Gironde, l'île Verte vers 1917. Le Précepteur responsable de l'exploitation
Agricole s’appelait Monsieur Fouret.
Sur cette île vivait entre 100 et 200 personnes dont une gouvernante et
des métayers, il y avait une école, car plusieurs enfants sont nés sur l’île.
Il s'y faisait un excellent vin rouge mais surtout du vin blanc doux
sucré, qui était très apprécié par les visiteurs de l'époque, l'Aviateur Michel
Destroyat, l'écrivain Pierre Benoît qui à d'ailleurs
écrit un livre "L'île Verte" et bien d'autres personnalités,
Journalistes, Reporters, ayant un lien avec "les Librairies
Hachette".
Ils venaient se ressourcer dans cette merveilleuse nature et dans leur
part de rêve et d’imagination, ils y voyaient passer les navires du
monde entier.
Ces hommes avaient en commun la grande aventure, une vie trépidante de
ce que l’on appelait pas encore les « Grands Reporters » devenus écrivains de
renom ou « as des as » de l’aviation pour Michel Destroyat.
Ils étaient tous très choyés par les Editions Hachette et la gouvernante Etiennette Meyre ainsi que sa
famille veillait particulièrement à leur confort durant les différents séjours, il y avait souvent de très grandes
tablées d’invités.
L’envie de mieux vivre après la grande boucherie de 14/18, les réformes
sociales de 1929 entretenait un esprit de liberté, s’affranchir des douleurs du
passé, instruire et informer pour traquer l’ignorance, était la motivation
première de tous ces gens ».
(Extraits d’histoires des îles de la
Gironde)
Un petit
mot sur ces familles qui accompagnèrent le destin de l’île Verte de 1919
jusqu’en 1938. Ils furent les humbles artisans de la renommée de l’île Verte.
Leur
origine remonte à 1850, naissait à Bayon
mademoiselle Anastasie Borne marié avec Monsieur Marcel Bessou originaire de
Bourg sur Gironde, déjà connu dans la viticulture locale, Ils eurent deux
filles Chéry Bessou et Mirlanda Bessou.
La première
celle que l’on appelait Chéry Bessou se maria avec un
homme du nom de Espes originaire de l’Ariège et travailleur viticole, elle eu
avec celui ci deux filles et deux garçons. Le garçon Kléber la branche de la
famille Espes et Pierrot qui décédât très jeune, les filles Etiennette la branche des Meyre, et Paulette la
branche des Jeantet.
La seconde
Sœur Mirlanda Bessou eu une fille Inès qui se maria avec Georges Arnaud et
donna naissance à la branche des Arnaud qui après leur passage à l’île Verte
partirent pour travailler à la raffinerie de Pauillac.
Etiennette
qui fut nommée gouvernante est née le 25/10/1896, du nom de jeune fille Espes,
se maria avec Georges Meyre ce qui donna naissance à la branche des Meyre,
tandis que le frère d’Etiennette, Kléber fut le géniteur de la famille Espes et
Paulette celles des Jeantet de Gauriac.
C’est ainsi
qu’à partir de 1920 Les enfants Meyre, Espes et Arnaud sont
nés sur l’île Verte, les naissances sont déclarées en Mairie de Saint Ciers de Cannesse. Meyre Raymond
Robert né en Mai 1922.
A
notre connaissance, il y a eu jusqu'à deux cent personnes environ sur cette
île, une école, du matériel dernier cri pour les travaux agricoles, la pratique
de la chasse au gibier d’eau ainsi que la pêche aux «Tous nuts»
(petits poissons blancs) était une activité de loisirs et d’amélioration de
l’ordinaire.
Donc, la gouvernante Etiennette Espes
était né à Bayon le 25/10/1896 dans une petite maison qui domine la Gironde sur
la rive droite à Bayon, d’une origine modeste, elle devient la coordonnatrice
des évènements et réceptions de l’île pour ce que l’on appelait pas encore les
relations publiques des Editions Hachette.
Son époux Georges Meyre né le 21/03/1896 à Soussans, de retour du
plateau de Craonne après la guerre 14/18, ne pensait pas un jour devenir avec
les Espes, Jeantet et Arnaud un des maîtres des « cuvées » de l’île
Verte.
Les Meyre étaient originaires du Médoc,
les Espes, Jeantet et Arnaud de Gauriac et Bayon. »
Sur l’Ile Verte le 1 septembre 1929
remise des diplômes de Médaille d’Argent de Comice Agricole à Etiennette et
Georges Meyre.
Georges Meyre un ancien de l’île
Verte, en 1945 deviendra le facteur des îles de la Gironde. Il fut jusqu’à la fin des années 1960 l’avant
dernier facteur des îles. Il avait été choisi car il connaissait bien ce fleuve
qui n’était pas une rivière facile.
Il pilotait « Mutine » un
petit bateau avec un moteur de 2ch fabriqué par un spécialiste des yoles de la
Gironde à Marmisson au bord du fleuve, il fallait
beaucoup d’expérience pour remonter le courant. Il avait appris à de nombreux
usager la façon de se placer sur la rivière en marée montante comme en marée
descendante pour arriver à « refouler le courant » disait il, avec
son beau frère Kleber Espes lui qui avant sa retraite
pilotât le bac « les deux rives » Blaye/ Lamarque, ils étaient les
marins chevronnés de ce fleuve qui n’était pas « si impassible ».
« Un petit souvenir dans la grande histoire
des Messageries Hachette. »
« Cette société était propriétaire d'une Ile de la Gironde, l'île
Verte vers 1917. Le Précepteur responsable de l'exploitation Agricole
s’appelait Monsieur Fouret.
Sur cette île vivait entre 100 et 200 personnes dont une gouvernante et
des métayers, il y avait une école, car plusieurs enfants sont nés sur l’île.
Il s'y faisait un excellent vin rouge mais surtout du vin blanc doux
sucré, qui était très apprécié par les visiteurs de l'époque, l'Aviateur Michel
Destroyat, l'écrivain Pierre Benoît qui à d'ailleurs
écrit un livre "L'île Verte" et bien d'autres personnalités,
Journalistes, Reporters, ayant un lien avec "les Librairies
Hachette".
Ils venaient se ressourcer dans
cette merveilleuse nature et dans leur part de rêve et d’imagination, ils y voyaient passer les navires du monde
entier.
Ces hommes avaient en commun la grande aventure, une vie trépidante de
ce que l’on appelait pas encore les «
Grands Reporters » devenus écrivains de renom ou « as des as » de l’aviation
pour Michel Destroyat.
Ils étaient tous très choyés par les Editions Hachette et la gouvernante
ainsi que sa famille veillait particulièrement à leur confort durant les
différents séjours, il y avait souvent de
très grandes tablées d’invités.
L’envie de mieux vivre après la grande boucherie de 14/18, les réformes
sociales de 1929 entretenait un esprit de liberté, s’affranchir des douleurs du
passé, instruire et informer pour traquer l’ignorance, était la motivation
première de tous ces gens ».
(Extraits d’histoires des îles de la
Gironde)
En 1929, Cheville ouvrière et spécialistes dans
leurs domaines respectifs, ils étaient les véritables artisans de la renommée
viticole de l’île Verte et la Gironde leur berceau.
A partir de 1938 la population de l’île commença à
diminuer : d’une destiné de prestige les administrateurs de l’île Verte
s’orientèrent vers une course à une plus grande rentabilité la production
viticole disparue au profit d’une production céréalière, les prémices de la
mondialisation eurent raison des habitants qui peuplèrent ces îles.
Dés 1937 les
familles commencèrent à partir
s’installer à Gauriac, Blaye ou Pauillac pour y exploiter de petits vignobles.
De toutes les îles de la Gironde, l’île verte,
aujourd’hui déserté, avait une école. Elle fut la première et la dernière à
résister.
*(l’île
nouvelle est aussi grande mais elle est composée de l’île Sans Pain et de l’île
Bouchaud)
Site http://ile.verte.gironde.free.fr